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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 15:18

  Regard d'une femme sur notre planète

 

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Claudie Haigneré

Première spationaute française à voler à bord de la Station spatiale internationale, Claudie Haigneré était invitée par l’UNIGE, le samedi 7 mars. Elle a témoigné de son expérience de spationaute, à l’occasion d’un dialogue public animé par Brigitte Mantilleri, responsable du Bureau de l’égalité de l’UNIGE.

 




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7 octobre 2009 3 07 /10 /octobre /2009 14:35
Conférence de l'illustre Mr Stephen Hawking


Sommité mondiale dans le champ de la physique théorique, Stephen Hawking doit sa notoriété, entre autres, à ses travaux dans le domaine de la cosmologie. A l’occasion de sa venue à l’Université de Genève, le professeur a donné une conférence inédite. Il a expliqué que la gravitation et la mécanique quantique permettent la création d’univers à partir du néant. La plupart des univers ainsi créés sont toutefois très différents du nôtre, à l’exception d’un sous-ensemble compatible avec nos observations.

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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 21:07
إلى بعوضتي الحبيبة
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 20:18
A ma déesse bien aimée
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5 octobre 2009 1 05 /10 /octobre /2009 22:51
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 00:05


وَالسَّمَاء بَنَيْنَاهَا بِأَيْدٍ وَإِنَّا لَمُوسِعُونَ

La récession des galaxies

En 1912, l'astronome américain Vesto Slipher commença à l'observatoire Lowell une étude du spectre des galaxies les plus brillantes. Ceci n'était pas une mince affaire car même les galaxies les plus lumineuses ont une luminosité totale très faible et le fait de décomposer la lumière en ses différentes longueurs d'onde n'arrangeait rien. Il fallait ainsi plusieurs nuits d'observation à l'époque pour obtenir le spectre d'une seule galaxie.

En analysant ses résultats, Vesto Slipher constata que les quelques raies présentes dans les spectres se trouvaient déplacées par rapport à leur position théorique, ce qu'il interpréta comme un effet de la vitesse des galaxies. En effet les raies spectrales d'un objet changent légèrement de longueur d'onde lorsque le corps est en mouvement. D'après le décalage, Slipher pouvait donc déterminer la vitesse relative de ces galaxies par rapport à la nôtre. Il trouva ainsi par exemple que la galaxie d'Andromède se rapprochait de nous à une vitesse de l'ordre de 300 kilomètres par seconde.

Mais son résultat final était plus étonnant : il obtenait 11 décalages vers le rouge et quatre vers le bleu, soit beaucoup plus de galaxies s'éloignant de nous que de galaxies se rapprochant de nous. Ce résultat était très étrange. En effet, si les mouvements des galaxies se faisaient de façon aléatoire et sans direction privilégiée, il y aurait dû y avoir autant de décalages vers le bleu que vers le rouge. Les observations de Slipher avaient donc une signification profonde et devaient nous apprendre quelque chose de fondamental sur la dynamique de l'Univers. La révélation n'eut cependant pas lieu à ce moment car l'échantillon de galaxies n'était pas suffisamment grand pour être vraiment significatif.

 


La loi de Hubble

En 1917 s'acheva la construction du télescope de 2,50 mètres du mont Wilson. Ceci permit à un autre américain, Milton Humason, de se mettre au travail sur le même sujet avec plus d'efficacité et une vitesse accrue. En effet, le pouvoir collecteur, c'est-à-dire la quantité de lumière collectée par un instrument, augmente avec la surface de l'ouverture du télescope, si bien que l'on obtient beaucoup plus rapidement un bon spectre avec un grand télescope qu'avec un petit.

A la même époque, Edwin Hubble, dans le même observatoire, continuait ses travaux sur les distances aux galaxies proches en utilisant la relation entre période et luminosité des céphéides. C'est en comparant ses résultats sur les distances et ceux de Milton Humason sur les vitesses, qu'il fit la découverte qui allait révolutionner l'astronomie.

Il constata qu'en ne tenant pas compte des galaxies les plus proches, qui se déplaçaient de manière plus ou moins aléatoire, il apparaissait que toutes les galaxies s'éloignaient de nous. De plus, ceci se faisait en suivant une règle très précise : la vitesse de récession d'une galaxie était proportionnelle à sa distance à la Voie Lactée. Ainsi, une galaxie deux fois plus éloignée qu'une autre, s'éloignait deux fois plus vite, une propriété maintenant connue sous le nom de loi de Hubble.
L'expansion de l'Univers

La découverte de Hubble fut l'un des grands moments de l'histoire de l'astronomie. La loi de proportionnalité entre distance et vitesse prouvait que la récession des galaxies ne correspondait pas à un mouvement par rapport à un espace statique, mais au contraire à une expansion de l'Univers lui-même. Le décalage vers le rouge était lié à la dilatation de l'espace, pas à un déplacement véritable des galaxies.

Pour mieux le visualiser, nous pouvons faire appel à une analogie à une dimension : un simple élastique. Pour représenter les galaxies, marquons quatre points équidistants A, B, C et D. L'expansion de l'Univers se simule alors simplement en étirant l'élastique. Les points s'éloignent les uns des autres sans pour autant se déplacer par rapport à l'élastique. De la même façon, les galaxies ne se déplacent pas par rapport à l'espace, mais sont entraînées par le mouvement d'expansion de l'Univers.

Pour visualiser la loi de Hubble, plaçons nous maintenant au point A et observons le mouvement apparent des autres points. Ceux-ci ne s'éloignent pas tous à la même vitesse : C a l'air de fuir deux fois plus vite que B et D trois fois plus vite que B. La vitesse de récession est donc proportionnelle à la distance et nous retrouvons bien la loi de Hubble.

Une conclusion erronée que l'on risque de tirer sur l'expansion est l'existence d'un centre. En effet, il semble à première vue que toutes les galaxies s'éloignent de nous, ce qui peut laisser supposer que la Voie Lactée est un lieu privilégié, une sorte de centre de l'Univers. Cette conclusion est totalement fausse. Revenons à notre élastique et tirons de nouveau dessus. Plaçons-nous cette fois-ci au point B : A et C semblent s'éloigner dans des directions opposées, à la même vitesse, alors que D s'éloigne au double de cette vitesse. Ainsi, B a l'impression d'être au centre de l'expansion. Plaçons-nous alors au point C : les points B et D fuient dans des directions opposées à la même vitesse, et A au double de celle-ci.

La situation est donc exactement la même, quelle que soit notre position. L'explication est simple : en fait, il n'y a pas de centre. Le fait que l'un des points voie tous les autres s'éloigner ne signifie pas qu'il se trouve au centre de l'expansion. De même, l'expansion de l'Univers ne possède pas de centre. La Voie Lactée n'est pas un lieu privilégié et toutes les galaxies occupent des positions équivalentes.
 
Avec l'aimable autorisation de Mr Olivier Esslinger 
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 23:23

 




Plusieurs méthodes indépendantes ont montré que l'Univers n'a pas toujours existé, mais qu'il est en fait apparu il y a une quinzaine de milliards d'années. A cette époque reculée, les propriétés de l'Univers étaient très différentes de ses propriétés actuelles. En effet, comme l'Univers est en expansion, sa densité de matière, c'est-à-dire la quantité de matière contenue dans un volume donné, baisse constamment. De façon similaire, la densité d'énergie moyenne de l'Univers baisse, ce qui se traduit par une diminution de la température. Ainsi, plus on remonte loin dans le temps, plus la densité de l'Univers est grande et plus sa température moyenne est élevée.

En conséquence, les premiers temps sont caractérisés par des densités, des températures et des énergies extraordinaires, des conditions que nous sommes dans l'impossibilité de recréer sur Terre. Notre seul espoir consiste alors à recourir à la physique théorique et à essayer d'extrapoler les lois de la physique ordinaire à ces conditions extrêmes. Pour comprendre les phases primordiales de l'Univers, il nous faut donc commencer par un petit détour rapide du côté de la physique des particules.

Les constituants de la matière

Commençons par la matière. Jusqu'au milieu du siècle dernier, la physique des particules était relativement simple. Les seules particules élémentaires connues étaient l'électron, le proton, le neutron et le neutrino. Mais l'amélioration des moyens de détection permis de mettre en évidence l'existence d'un nombre invraisemblable de particules différentes.

Les progrès théoriques dans les années 1960 amenèrent les physiciens à la conclusion que protons et neutrons étaient en fait des systèmes complexes possédant une structure interne et constitués de particules encore plus élémentaires, qu'ils baptisèrent quarks. Ces travaux montrèrent également qu'il devait exister six types de quarks qui furent appelés down, up, strange, charm, bottom et top.

Dans des conditions ordinaires, les quarks n'existent pas à l'état isolé. On ne les trouve qu'associés en petits groupes. Ils forment alors une particule non élémentaire. Ainsi, trois quarks peuvent se regrouper pour former ce que l'on appelle un baryon. Citons les deux baryons que l'on trouve dans la matière ordinaire : le proton, formé de deux quarks up et d'un down, et le neutron, constitué de deux quarks down et d'un up. L'autre type de combinaison possible est le méson, formé d'un quark et d'un antiquark. De façon générale, tous les ensembles formés de quarks, aussi bien les baryons que les mésons, sont collectivement désignés sous le nom de hadrons.

En plus des quarks, on trouve une deuxième catégorie de particules élémentaires : les leptons. Les deux exemples les plus connus sont l'électron et le neutrino. Les progrès expérimentaux et théoriques ont permis de mettre en évidence quatre autres leptons : deux versions plus massives de l'électron appelées le muon et le tau, ainsi que deux autres types de neutrinos. Ces quatre leptons n'apparaissent que dans des processus très énergétiques, par exemple dans nos accélérateurs de particules. La matière ordinaire ne fait appel qu'à l'électron et au neutrino usuels.

 

merci Mr Olivier Esslinger 
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 16:33

Terme inventé dans les années 1950 (au cours d'un programme de la BBC) par l'astrophysicien anglais Fred Hoyle pour désigner avec ironie le concept "d'explosion originelle" introduit dans le modèle cosmologique initialement développé dans les années 1920 par l'astrophysicien belge Georges Lemaître et le physicien russe Alexander Friedmann.


Dans le modèle de Friedmann et Lemaître, l'Univers ne semble pas avoir éternellement existé dans le passé et il existe une singularité initiale, qui est souvent décrite maladroitement comme une sorte d'explosion, ce qui inspira Hoyle. Mais la prédiction physique importante de cette première version du modèle est l'existence d'une phase d'expansion de l'Univers, idée qui fut soutenue dès 1929 par les observations de l'américain Edwin Hubble. Dans les années 1940, la description physique précise de cette phase d'expansion débuta réellement, sous l'impulsion de l'américain d'origine russe George Gamow. Celui-ci prédit théoriquement l'existence d'une phase primordiale durant laquelle l'Univers était un objet extrêmement dense, chaud et opaque (prédictions soutenues dès 1965 par l'observation accidentelle du rayonnement cosmologique de fond par les américains Arno Penzias et Robert Wilson). C'est pour décrire de manière provocante ce modèle cosmologique concurrent du sien (le modèle dit "de l'Univers stationnaire") que le terme de Big-Bang fut introduit par Hoyle.

Alors qu'il ne portait initialement que sur "l'instant 0", le terme Big-Bang est désormais souvent utilisé pour décrire le modèle cosmologique standard actuel dans son intégralité. Ainsi, l'expression "modèle standard du Big-Bang" fait référence à un modèle cosmologique en perpétuelle évolution, mais reposant sur le modèle de Friedmann-Lemaître-Gamow (auquel on ajoute parfois les noms des américains Howard Robertson et Arthur Walker) et incorporant divers autres éléments, telle une phase dite "d'inflation".


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